L'auteur

Biographie de Val Gray

Je suis née en région parisienne, à Maisons Laffitte, et j'ai grandi dans un écrin de montagnes...

... bien que je ne sois pas un bijou ! Mais le lac d'Annecy, le combat pour sa pureté, la splendeur sauvage des sommets alpins et de leur êtres vivants ont sans doute sculpté mon âme et façonné ma conscience de la beauté et de la fragilité de la vie sur Terre

Pourtant je rêve d'abord d'étoiles et de cieux, de liberté et de sensations. Etudes scientifiques, entraînée par la prédominance des maths, à époque, même si j'avais du goût pour les sciences. Les balades dans la vieille ville avec mes amies de lycée, le cinéma avec mon frère, où nous allions en mobilette. La passion de l'aviation, la voltige aérienne, les arts martiaux, le parachutisme, quelques voyages jalonnent ces jeunes années. Puis un concours d'entrée réussi à la Banque centrale où je reste le temps d'accomplir mes obligations familiales, tout en lisant beaucoup et de tout et me documentant pour apaiser une soif devenue intangible et m'évader.

Puis un jour, libérée de ma première vie, un fait divers attire mon attention : une passerelle entre la science, la liberté d'expression, les faits de société. Je deviens blogueuse, puis je démarre une reconversion comme journaliste

Je me souviens de mon premier article dans un magazine. J'étais transportée de joie et émue aux larmes. En ouvrant le journal, et le rouvrant encore, j'avais le sentiment d'ouvrir une porte à la fois vers un nouvel avenir en adéquation avec moi, mais aussi celle qui s'était refermée peu à peu sur ma dimension littéraire. "Je croyais avoir renoncé à mes rêves. Mais j'avais renoncé à être moi-même." ais-je d'ailleurs écrit dans l'un de mes livres "les chemins d'émeraude", en 1995. Je n'oublierai jamais ce bonheur inoui de voir mon article imprimé dans un magazine spécialisé, le titre dans le sommaire, mon nom en bas de double page et même un petit cadre me présentant ! Je me suis alors souvenue d'un des plus beaux souvenirs de ma scolarité, et peut-être de mon existence : l'année du CP, où j'ai appris à lire. Je l'attendais avec impatience et me suis littéralement jetée dessus.

J'ai multiplié les articles en remettant vingt fois l'ouvrage sur le métier pour affiner le texte, en me documentant le plus précisément possible et m'imposant une éthique constructive. J'ai enchaîné les colloques, conférences, séances de travail à L'école de sciences de l'Homme, à l'école militaire, partout où je pouvais me documenter, apprendre et me former. J'ai orchestré les idées, la documentation, les phrases de façon à en obtenir une force, une vie qui irradie dans le coeur et l'esprit du lecteur.

Un jour, quelqu'un me prévient qu'un de mes articles est en train de faire un buzz dans les milieux concernés. Puis un "haut dignitaire" de Paris m'appelle et demande à me rencontrer. Puis un autre, et encore un autre. Puis un sénateur.

Je rencontre à sa demande une mission parlementaire, en 2010.

Je reviens à ma source, écrire, imaginer des fictions qui portent des messages, utiles et constructifs, portés par la beauté de la forme littéraire, de l'art de la plume.

Écrire c'est agir et déclencher la force d'agir chez le lecteur, penser c'est respirer...

Je continue d'apprendre, de me former, me perfectionner. Pourtant je n'envisage pas d'être publiée ! Cela me paraissait inatteignable, et d'ailleurs ma vie personnelle, entre enfants, mariage et divorce, ne me permettait pas encore de franchir cette étape.

J'écris des articles, publiés, ainsi qu'un essai, des poésies et des romans non publiés. "L'esprit du XXIème siècle", "Les chemins d'émeraude", "Mémoires de goéland", "L'anneau de Socrate" jusque dans les années 2010. La période qui suit marque un tournant avec la prise de conscience que la crise climatique s'aggrave et que nous n'agissons pas avec assez de détermination. Je travaille énormément cette question particulièrement complexe et mêlant d'innombrables aspects, en réfléchissant à la meilleure façon de la faire évoluer, en prenant régulièrement des périodes de recul pour rester en capacité de faire face à la monstruosité de ce qui se passe.


J'adore l'écriture littéraire comme j'adore sa dimension créative et son questionnement de chercheur. Observer la vie, côtoyer la société humaine, apprécier ce qui surprend, diffuser une éthique constructive, aimer la vie, porter un regard émerveillé sur l'environnement naturel et les étoiles, sont la source, d'où coulent au chant du cours d'eau, les idées, les documents et les phrase qui résonneront à l'unisson de l'âme sous la plume d'orchestre de la littérature.

Ma vie d'écrivain est une histoire d'harmonie et de capacité d'émerveillement, ajustée par un esprit critique et chercheur, portée par une philanthropie généreuse, désintéressée, qui aime l'humanité.

Mes séances de travail se comportent comme des sondes spatiales qui vont chercher de l'énergie dans l'effet de fronde des planètes trouvées dans leur exploration de l'univers . Une journée classique ressemble donc à ceci : lever entre 05 et 9h30, sortie de mes chats dans leur jardin privé protégé, capuccino suivi d'un expresso, revue de presse sur mon téléphone ou mon ordinateur, sortie dans le jardin avec mes chiens, séance de travail, promenade chiens (ils ont une horloge interne remarquablement précise !), séance de travail, câlins chats, séance de travail etc. En début d'après-midi, une courte sieste, dans une semi conscience réparatrice et productive. Puis reprise du cycle travail - effet de fronde. De temps en temps, un peu d'entretien de la maison, du jardin, régler les affaires courantes, commander les croquettes et la pâtée, échanges avec mes enfants et des proches via messagerie. Le plus compliqué est de sortir faire les courses. Cela m'ennuie, j'oublie, je diffère, et je me retrouve avec frigo et placards vides. Heureusement j'ai des poules et toujours un peu de farine : je fais des crêpes ! A des heures parfois pittoresques, puisque j'ai un peu tendance à perdre la notion du temps en travaillant. Le soir, un peu d'infos tv, suivie de temps à autre du visionnage d'une bonne émission tv, documentaire ou reportage tv ou un bon film. La soirée est surtout consacrée au travail jusque vers 11h 30 à 01h00.

En redevenant moi-même, je suis devenue authentique et plus humaine, plus attentive, aussi, au monde qui m'entoure, à cet environnement naturel, au système complexe planétaire et vivant Terre auquel nous appartenons tous, où que nous soyons dans le monde, quelles que soient notre culture sociétale ou religieuse, notre couleur, notre condition sociale. Ce système complexe planétaire, vivant, qui a rempli mon âme de sa beauté, comme une onction qui est descendue jusqu'au coeur. C'est toi, Terre, dont je suis issue, qui se prolonge dans mes doigts et tient la plume.

PS : si mes romans sont souvent engagés, il s'agit d'une conviction et non de politique. Je ne suis pas politisée, je serais même plutôt apolitique, en dehors des partis.

 

Origine de mon nom de plume

Val Gray est le diminutif de Valentine Gray.

Hommage à une pionnière, Valentina Terechkova (née en 1937), qui fut la première femme à effectuer un vol dans l'espace, en 1963. La Soviétique est encore aujourd'hui l'unique femme à avoir effectué un voyage dans l'espace en solitaire.

C'est aussi un hommage à ma famille paternelle. Mes grands-parents, des êtres d'exception, ont vécu presque toute leur vie à Gray, jolie ville sur les bords de la Saône, dans le charmant Val de Gray.


 

Mon portrait littéraire


ou La Panthère des neiges" Sylvain Tesson.


 

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